Le Merveilleux existe depuis les premiers textes de l’Histoire, et toutes les mythologies regorgent d’un bestiaire fabuleux ou d’exploits surhumains. Plus tard, au Moyen-Age, les chansons de geste fourmillent elles aussi de fées, de nains et de chevaliers s’aventurant dans des contrées étranges. Mais c’est avec JRR Tolkien – qui commence à écrire dans les années 1930 – et le succès planétaire du Seigneur des anneaux que la Fantasy devient un genre littéraire. La Fantasy diffère du fantastique en ce qu’elle se situe dans un monde différent du nôtre, alors que le fantastique est l’irruption d’êtres différents (vampires, fantômes) dans un quotidien « normal ». Mais on voit tout de suite que les frontières sont floues, d’autant que les auteurs s’emploient à les dynamiter. Pour la première fois, un critique français, Jacques Baudou critique au Monde, s’est employé à répertorier, trier, expliquer ce domaine extraordinaire (dans tous les sens du terme) rassemblant des auteurs et des oeuvres aussi différents et aussi populaires que Tolkien, Alice au pays des merveilles, Harry Potter, Peter Pan, Conan le barbare, Shakespeare, Le Magicien d’Oz, les jeux de rôle, Robin Hobb, Terry Pratchett, Terry Goodkind, Robert Holdstock, Raymond Feist, L’histoire sans fin, Excalibur, Stephen Lawhead, ainsi qu’une école d’auteurs français qui connait un succès croissant. Une indispensable encyclopédie, magnifiquement illustrée et maquettée, couvrant tous les aspects du genre : littérature surtout, mais aussi cinéma, télé, illustration, jeux, BD, mangas,…