Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages, et baigna d’une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges éclaboussait d’un coup la Cité de la Peur. Tous les océans du monde n’auraient pas suffi à la laver.
Un cri d’agonie emplit l’espace. Garion épouvanté leva la tête.
L’Orbe… L’Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait.