Dans sa lutte contre les monstrueux Fhoi Myore, Corum peut se targuer d’avoir obtenu deux résultats : le pays a été délivré du froid et le Grand Roi sauvé de la folie. Reste à chasser l’envahisseur. Corum s’attelle à la tâche, armé d’un glaive rouge forgé par le nain Goffanon, convaincu d’être manipulé par le destin : cette victoire-là ne sera pas la sienne. Il se rend sur l’Île des Ruines, affronte les illusions suscitées par une puissance inconnue, chevauche l’étalon jaune et découvre le moyen d’attirer les Fhoi Myore sur l’unique terrain où ils sont vulnérables. Et quand sonne l’heure de la bataille finale, il se répète les paroles de la prophétie : « Méfie-toi d’une harpe, d’un frère et de la beauté. » Corum, Corum, qu’as-tu fait de ton éternelle jeunesse ?