Le Comte Airain a perdu le désir de vivre. Sa fille, la douce Yisselda, a été enlevée, puis livrée au Dieu Fou. Dorian Hawkmoon, le fiancé de la belle, guerroie au loin contre les Gran-bretons. C’est pourtant lui qui, sur le chemin du retour, rencontre les adorateurs du Dieu Fou. Ces gladiateurs nus, luisants et drogués se reconnaissent à leur rire sauvage, pareil à celui de tous les damnés de l’enfer. Ils sont connue une baleine en furie, leur plaisir n’est pas de voler niais de détruire. C’est à l’Amulette Rouge que le Dieu Fou doit sa puissance et sa folie : il l’a dérobée à un serviteur du Bâton Runique et n’a pas le droit de la porter. Par-delà les navires de la mort, par-delà les guerrières en kilt, Hawkmoon atteint un château noir où le Dieu Fou, seul et désespéré (ses suivantes se sont entre-tuées pour satisfaire sa perversité), libère Yisselda, et c’est elle qui, avec un hurlement de bête, se jette sur son sauveur. Devra-t-il la tuer ? Devra-t-il mourir ?