« Le visage des Cours est complexe.
Sans ‘histoire écrite’ et tissé de secrets, de rites, de complots. Un lacis d’obligations contraires, de nasses, de pièges ; où le mensonge est une arme, et le mystère un bouclier.
Derrière son énigme, le Peuple de Féerie cache un cœur trouble, qu’il n’a cure de rendre intelligible. Au contraire. Ici, toujours, les routes servent davantage à perdre qu’à guider.
C’est déjà, en soi, un défi que de décrypter nos voies. Mais le seul fait d’entreprendre ce que nous avons entrepris est, aussi, faire œuvre interdite.
Certains nous la reprocheront, même parmi ceux qui, comme nous, ont choisi la voie de Seuil. On ne prend pas le risque de dévoiler les enchantements de Tir-na-nOg ou de Dorcha sans en payer le prix. Mais au-delà de nos voiles, de nos ruses, de nos cruautés… nous devons enfin savoir, oui, comme le disait Elzeriad, “ce qu’il en est, au final, de notre monde ».