Baudelaire avait raison : ces nouvelles sont extraordinaires.
Un homme atteint la lune en ballon, un autre transforme en or les vils métaux, les morts apparaissent pour entraîner les vivants au tombeau, les malédictions s’accomplissent.
Edgar Poe était fasciné par le rêve, le spiritisme, la métempsycose mais aussi les sciences. Il a créé un monde irréel d’autant plus envoûtant que le fantastique est peint avec logique et minutie.
Cet écrivain américain ressentit toute sa vie la perversité qui existe en tout être. L’homme est sans cesse et à la fois homicide et suicide, assassin et bourreau.