Comme dans Rue Farfadet, Raphaël Albert nous projette dans Panam, un Paris du 19ème siècle décalé : la Révolution française n’a pas eu lieu mais elle couve, les manifestations d’ouvriers sont nombreuses, la ville est la capitale d’un Royaume multiracial où les humains dominent des nains vaincus et des elfes réfugiés au sein de forêts impénétrables. Les centaures-taxis côtoient coches et motos à vapeur. La magie très codifiée par des mages académiciens sert à la vie de tous les jours.
Dans ce deuxième roman, Raphaël Albert reprend ses personnages là où il les a laissés. Les voilà célèbres, installés et les poches remplies. Pourtant, ils vont devoir affronter des entreprises encore plus dangereuses et malfaisantes. Tout en approfondissant son univers, l’auteur tisse une intrigue encore plus palpitante et entraînante. Nous en apprenons plus sur le destin passé de Sylvo Sylvain, les raisons de son exil ou de son amitié avec Pixel.