Parue en 1928, la Morphologie du conte est à l’analyse structurale du récit ce que le Cours de Saussure est à la linguistique : la source d’inspiration. Cent contes de fées russes permettront à Propp d’identifier une matrice dont tous les autres sont issus. Reconnaissant en lui son précurseur, Lévi-Strauss évoque son «immense mérite» et ses «intuitions prophétiques
La présente traduction est la première à suivre l’édition russe définitive de 1969; S’y ajoutent une étude complémentaire de Propp : « Les transformations des contes merveilleux ; et un essai de E. M. Meletinski qui recense les échos suscités par ce livre dans le monde entier.